Archivo de la categoría: Anteojo

Sección visual y gráfica que consta de fotografía, pintura, dibujos, caricaturas o videos

Troy Henriksen – Un American à Paris.

L’ œuvre picturale de Henriksen révèle ses racines d’origine et une culture qui dialogue et s’entrevoit  à travers les symboles, les icones et le langage.

Par Betty Aguirre-Maier
EntreMares Magazine

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L’art de Troy Henriksen a trouvé sa voie a Paris il y une quinzaine d’années. Comme tout  autre artiste qui arrive a la ville des lumières, muni d’une palette de couleurs et très peu d’argent en poche, Henriksen a peint aux coins des rues et sur les bords de la Seine. Il s’est toujours inspiré de la vie elle même, de son quotidien, du 9/11, de la guerre en Irak.

Cependant l’histoire de la vie de Henriksen n’est pas une histoire de tous les jours. Après avoir quitté l’école à l’âge de quinze ans, afin de se dédier à la pêche, au tumulte de la drogue et à la dépression, Henriksen s’est tourné vers le monde des Arts. Et c’est ainsi qu’il a découvert la France.

En 1998, il s’est acheté un billet d’avion, sans retour, destination Paris. Là-bas, il  a été découvert par Eric Landau, le propriétaire de la galerie W, au cœur du quartier bohémien de Montmartre. Sous l’influence de Landau, Henriksen a pu s’immiscer dans le cercle artistique parisien.

L’Art de Henriksen peut être qualifié de néo expressionniste, un terme donné au Bad Painting des années 70, qui s’efforçait de s’éloigner de l’art conventionnel. Il n’est donc pas étrange qu’à la vue des toiles de Henriksen viennent à l’esprit les œuvres de Jean-Michel Basquiat. Cependant, Henriksen a créé son propre style : optimiste et ingénu, profond et contestataire, replet de réalités, de souvenirs, d’allégories et surtout de couleurs. Des couleurs brillantes qui reflètent sa passion pour la vie et l’art, sa façon très personnelle d’interpréter l’ordinaire, le quotidien, la ville, les gens et leurs relations.

Beaucoup de ses toiles révèlent ses racines et sa culture; une culture qui dialogue et qui s’entrevoit a travers les symboles, les icones et le langage. Tout ce qui est obscure, tragique ou violent, Henriksen l’embellit avec de la lumière et de la couleur et avec un langage peuplé d’énigmes, déconstruit, à la fois  personnel et impersonnel, inscrit dans la mémoire collective.

Par exemple, Marylin Monroe, le symbole sexuel d’une certaine époque est réapproprié afin de pouvoir réinscrire en cet être iconique les désirs et les fantaisies de plusieurs générations,  donnant ainsi à son image une certaine intimité et proximité. De même, nous pourrions nous retrouver dans une autre de ses œuvres inspirées de la Venus au miroir de Diego Velásquez que Henriksen a tout simplement nommée, Venus. Couleur, collage, graffiti, symboles pop, allégories, tout un jeu qui surprend par son apparente ingénuité mais qui en réalité postule la réappropriation du classique, du canonique afin de pouvoir le traduire dans un univers plus dynamique et contemporain.

D’autres œuvres, comme celles basées sur les joueurs de baseball ou les bandes dessinées,  révèlent la spontanéité de Henriksen, dépourvues de toute rigidité que ce soit dans le thème ou dans le coup de pinceau. Des œuvres qui exsudent d’optimisme, de sarcasme, d’humour et de passion et qui parlent en même temps de la ville qui a ouvert ses portes à l’artiste. Cette ville qui l’a adopté et qu’il dépeint sans tout autant avoir renoncé complètement à ses racines d’origine : un américain à Paris.

Traduit par Aurora Kaiser.

Troy HTroy Henriksen (Massachusetts 1968). est un  peintre et musicien qui vit à Paris. Fils d’immigrants norvégiens, à l’âge de 15 ans, il devient pêcheur et travaille au côté de son père, capitaine de bateau, pendant plusieurs années. A l’âge de 27 ans il s’initie à l’art en tant qu’autodidacte. Dès lors et depuis son arrivée à Paris en 1998, il n’arrête plus de peindre. Il a fait de nombreuses expositions, notamment aux Etats-Unis, en France, en Angleterre, en Allemagne, au Luxembourg, en Hollande et en Angleterre. C’est un artiste dont les œuvres sont en exposition permanente à la Galerie W à Paris. http://www.galeriew.com/

Marcelo Aguirre: Con los ancestros, una experiencia espiritual

En su más reciente colección, el pintor explora la memoria, su relación con los animales y el proceso de simplificación.

por Bettty Aguirre-Maier
Entremares Magazine

‘Los ancestros’

Cuando buscamos a los ancestros, ellos nos encuentran.
Surgen de lo puro e intemporal
a través de un círculo gigante de azul ultramarino
que representa el viaje sensible “más allá del mar”,
metáfora del más allá de la materialidad.
Aparecen en el autorretrato en pose de inmersión:
el retorno a la concepción en el vientre de la madre
como un ejercicio de reminiscencia.
Emergen de relatos originarios:
el lagarto, el curiquingue, el gallinazo real, y
se transforman en referentes autobiográficos.

— Ana Rodríguez

Este periodo pictórico de Marcelo Aguirre, en que produjo una colección de 16 obras entre pinturas, dibujos y tintas, explora la memoria del artista, su relación con los animales y el proceso de simplificación. “Cocodrilo”, una de sus obras, viene de una experiencia chamánica que Aguirre tuvo con la bebida alucinógena ayahuasca durante un periodo de búsqueda interior. El cocodrilo, símbolo dual, representa la abundancia —donde hay cocodrilos hay peces— y un ámbito de oscuridad. Desde la plástica, Aguirre propone el círculo como elemento de origen y la idea de simplificar hasta llegar al color puro, como el azul ultramarino; inclusive los dibujos son ejecutados de manera realista en busca de la simplificación. A esto se añade la experimentación con el uso de un material hecho de lava para pintar animales, ya que el artista considera que “el material debe entrar en diálogo con lo que estás diciendo”, según afirmó en una entrevista con el periódico Hoy.

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Marcelo Aguirre Foto1Marcelo Aguirre (1956, Quito, Ecuador). Desde 1979, Aguirre ha trabajado como artista independiente: realiza exposiciones tanto individuales como colectivas dentro y fuera de Ecuador. Ha sido invitado a las bienales de arte en La Habana, São Paulo, Cuenca, y a la Feria Arco de España. Recibió el Premio Marco, premio único, Museo de Arte Contemporáneo de Monterrey, México, 1995; Premio Salón de Julio, Guayaquil, 1995, entre otros. Desde 1987 se dedica a la docencia. En 2000 fue miembro fundador del Colegio de Artes Contemporáneas de la Universidad San Francisco de Quito. En 2010 actuó en la película “El pescador” de Sebastián Cordero. Actualmente es coordinador de Arte Actual FLACSO y es profesor en la Universidad San Francisco. Puede contactarse con el artista a través del correo electrónico: anandamar56@yahoo.com.mx

The Thrill and the Wait: Part II

Photographer Jaime Carrero has been documenting the life and craft of cowboys in East Texas. This is the second installment of his work at the Jacksonville Rodeo.

By Jaime Carrero

The United States is founded on a series of myths: the Mayflower, The Westward Expansion, Manifest Destiny, rugged individualism, Justice, God, The Alamo and the world’s melting pot. Nowhere are these myths more admired and adopted than in Texas which is itself a place of mythical importance in the U.S.

I was drawn to photograph cowboys because they personify many of the myths that are part of the American experience. Being a cowboy is being part of a community, living a way of life that is not only anachronistic but also enduring as part of the American self-perception. John Wayne, Tom Mix, the novels of Cormac McCarthy and Larry McMurtry are paeans to this myth.

Cowboys are for the most part quiet, very conservative, God-fearing, lovers of the great outdoors, believers in strong family ties, tradition and slow to trust non-cowboys. They live by a code and attempt to keep a legacy from generation to generation.

The images shown in this essay are the result of my third year photographing the Jacksonville Rodeo in East Texas. The sense of community in these events and the acceptance of all cowboys regardless of ethnicity or nationality as part of a larger family is palpable. And this is not a myth.

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Jaime CarreroJaime R. Carrero is an independent editorial photographer based in the Dallas-Fort Worth area of Texas. His work has been published by The Associated Press, The New York Times, The Wall Street Journal, Los Angeles Times and Dallas Morning News among other news outlets. He is represented by Zuma Press. To see more of his work, visit www.jaimecarrero.com.

J. C. Pino: Fantastic Nature

The Venezuelan artist believes in the restorative power of art, its mystical power and humanistic mission.

by Betty Aguirre-Maier
Entremares Magazine

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Leer esta entrada en castellano.

It’s worth taking a phrase from the novel “Doña Barbara” by Rómulo Gallegos to illustrate the dialogue of the Venezuelan painter JC Pino with his canvas: «Things are back to the place of departure.» And the paintings of Pino — rich in color and texture — speak of a fantastic world populated by nature, women, myth, winged beings, and beasts on the run. They are all embedded in the mist of memory, memories of generous, bright and lush worlds like his home: Venezuela.

From here, from this alchemical, dreamlike space where everything changes, Pino extracts preciousness and sometimes ghosts. In his latest collection, composed of nearly 60 paintings of various formats, Pino experiments with a new technique: the use of glass painting, which gives each canvas a powerful play of light and fantasy.

The subject of media and pigments, Pino is able to achieve a symphony of shades and hues, ranging from airy pastels to vibrant colors. The brush strokes in many of his paintings are undefined and unfinished, causing a melting effect as if the memories do not materialize.

Pino’s pictorial world is influenced by several masters, such as Gustav Klimt, Velázquez, Monet, Degas, Tiffany, Trompiz, among others, which can be seen in some works, especially in the various splendid Meninas costumes and their abstract or enigmatic faces. Menina 14, for example, evokes powerful emotions of sensuality, passion and flirtation.

There is in the work of Pino an intense search for images that bridge the arid and rugged landscape of northern Utah and that of his Southern and Caribbean homeland — a necessary search to recover memories, and transform and translate them onto a canvas.

jcpinoJuan Carlos Pino (Venezuela, 1963). J.C. Pino, como se lo conoce, reside en Salt Lake City, Utah. Tiene una maestría en administración y publicidad. Ha expuesto en varias ciudades norteamericanas y la mayoría de sus obras están en colecciones privadas.

Servio Zapata: Naturaleza indomable

Con una exuberancia de verdor y una vastedad de detalles, el pintor Servio Zapata le canta a la naturaleza y la armoniza con la maravilla. Dos críticos de arte ofrecen sus visiones sobre la obra de este pintor ecuatoriano.

La obra pictórica de Servio Zapata es extensa. Este pintor incansable que nos revela la expresión más pura del paisaje hiperrealista es poseedor de una mirada aguda y un lirismo marcados. Sus obras son ventanas a mundos profundamente verdes, vaporosos o cristalinos, creados por pinceladas tan precisas que ponen en duda al espectador de si está asistiendo a una obra fotográfica o a una pictórica. La maestría de Zapata no sólo se revela en la técnica y la belleza de sus obras, sino también en la asimilación de una naturaleza indomable, aprendida y vivida desde su niñez en Zaruma, su ciudad natal, una joya engarzada en los Andes ecuatorianos rodeada de exuberante vegetación y absorta en la distancia. A continuación, dos críticos de arte se adentran en el mundo de Zapata y vislumbran el arte detrás del paisaje.

Jorge Dávila Vázquez: “Sinfonía en verde”

Una constante en la obra de Servio Zapata es la pasión del artista por la naturaleza. Él la toma, amorosamente, en cada uno de sus cuadros, grandes o pequeños, y la recrea con arte sumo; ella le provee de los motivos, alimenta sus sueños, copa toda la pintura de este hombre entregado a su oficio, devotamente, como si fuese una religión, y él su sacerdote, su oficiante. Sí, porque esas visiones de árboles que por sí solos constituyen islas, forman archipiélagos, llenan el lienzo con su infinita vitalidad, no hace más que revelar una y otra vez esa suerte de evangelio del verdor, que se predica sin fin, en diversas superficies, revelándonos el milagro que se multiplica interminable, y que parece continuar de una pieza a la otra, renovando en el espectador el asombro ante una capacidad generadora del paisaje que no parece tener límites visibles.

Los mundos que nos entrega Zapata son y no son hijos de la realidad externa. Lo son, en cuanto conocemos los referentes: esa vegetación de la costa, de los bosques húmedos, de las tierras ribereñas de los grandes ríos, esa pasión infinita que es el cósmico e inagotable magma de la Creación en el que parece latir todavía el espirítu del Génesis. Y no lo son, porque cada cuadro, individualmente, aunque tenga afinidades con el resto, es un universo en sí mismo, un orbe misterioso al que el artista ha prodigado sus saberes mágicos de demiurgo, para irlo construyendo, hoja por hoja, tronco por tronco, rama por rama, en una vasta estructura musical que nos arrebata, nos envuelve, nos encanta.

Juan Castro y Velázquez: “Detrás del paisaje”

Con una dedicación al trabajo verdaderamente ejemplar, Servio Zapata ha producido una colección vastísima del paisaje tropical y subtropical. Su mirada se ha proyectado a lejanos y recónditos valles o se ha perdido en el horizonte marino, como también ha detenido su atención a la sombra baja de las matas de cacao, y también se ha convertido en un argonauta de las frondas selváticas que se abre paso entre gigantes arbóreos y cortinas de helechos y cristalinas cascadas.

Zapata en sus pinturas se aparta de lo netamente bucólico y atemporal, pero privilegiando lo específico, con una captación contemporánea, introduciendo lo insólito, incluso absurdo, abriendo espacios desolados en medio de la fronda, producto de un hondo lirismo.

Con ello Zapata se convierte como artista en el creador de paisaje cultural, que es una realidad compleja, integrada por componentes naturales y culturales, tangibles e intangibles, cuya combinación configura el carácter que lo identifica como tal, por ello debe abordarse desde diferentes perspectivas.

En tiempos donde las vertientes artísticas deambulan por zonas inesperadas y alejadas del auténtico arte, la obra de Zapata no sólo entra en posesión del “Don”, sino que también nos invita, con la luz que ilumina desde distintos ángulos su paisajística, a la contemplación de la prolijidad, la frescura y poderosa visión cromática que nos conmueve, transportándonos a una encumbrada comunión mimética entre lo real-maravilloso.

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S. ZapataServio Zapata González (Zaruma, Ecuador 1969), es considerado por la crítica como el paisajista hiperrealista y sensorial más importante de Latinoamérica. Realizó sus estudios en el Colegio de Bellas Artes de Machala y en la Universidad del Azuay. Ha expuesto tanto en Ecuador, así como en Estados Unidos, Noruega, España y la ultima en China, en la Feria de Arte Contemporáneo Beihim (2013). Su obra ha sido publicada en diferentes medios y revistas especializadas y varias de ellas han sido subastadas en Sotheby’s y Christie’s en Nueva York.

Evelyn Paniagua: Ahora somos uno

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La pintora costarricense rinde un homenaje a ‘nuestra raza’

En esta colección de pinturas, la artista costarricense Evelyn Paniagua hace un homenaje a “a nuestra raza, a nuestras raíces indígenas, que tan importantes son y tanto se han invisibilizado por gobiernos supresores y otras circunstancias a través de la historia”.
Retratar los rostros de los grupos indígenas con colores puros y fuertes, dice la artista, apunta a recalcar que estas caras, estas personas, y por ende estas obras no son piezas de museo, sino imágenes vivas cuyas miradas apelan a la indagación y al cuestionamiento.
Cotidianas, atemporales y punzantes, las obras de Paniagua son muestra de la sutil potencia de este talento emergente.

~ Entremares Magazine

Performance Bio fotoEvelyn Paniagua Morales (San José, Costa Rica, 1980). Artista independiente en las áreas visuales, plásticas, diseño de vestuarios, performance, danzas afro caribeñas y africanas, circenses. Ha estudiado en Escuela Casa del Artista de San José, Universidad de Xalpa, México, y ha recibido varias becas. Imparte talleres de dibujo artístico y pintura.

Cada día es un nuevo día

El fotógrafo Gabriel Mieles retrata la jornada de pesca en un pequeño pueblo de la costa del Pacífico ecuatoriano.

El día empieza temprano en Las Piñas, cuando el sol apenas roza el horizonte. Las diligentes redes se aprestan a recoger los peces que habrán de llegar a los mercados. Los hombres cargan sus herramientas, su almuerzo, algunas bendiciones, y se embarcan mar adentro con la esperanza de volver salvos, y cargados de aquellos tesoros escamados que ofrecen las profundidades. Mientras se alejan bamboleando sus barcas entre las olas, sus familias quedan a la espera del retorno, tejiendo más redes, afilando cuchillos y lavando contenedores. Pero, ¿cómo es la jornada del pescador?, ¿cuál es el tiempo que regula la espera en alta mar?, ¿qué se vive en la inmensa soledad?. En la gran novela El viejo y el mar de Ernest Hemingway, una línea describe poéticamente la diaria jornada del pescador: «Cada día es un nuevo día. Es mejor tener suerte. Pero yo prefiero ser exacto. Luego, cuando venga la suerte, estaré dispuesto.» El mar se abre, seduce, se ofrece; calmo, misterioso, a veces furioso, entrega sus frutos con cautela, a veces con generosidad. Terminada la jornada, devuelve a los hombres a la playa, mientras ellos gratos, en el silencio del regreso, ofrecen oraciones y comparten la jornada.

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foto1.GabrielMielesGuzmánGabriel Mieles Guzmán (Guayaquil, Ecuador). Fotógrafo. Estudió en la escuela de comunicación Mónica Herrera en Guayaquil. Tomó cursos de iluminación con Federico Zampaglione en la Universidad de Buenos Aires. Ha publicado en varios medios de comunicación impresos y digitales. Actualmente trabaja como fotógrafo freelance. Para ver más de su trabajo, visite gabrielmielesguzman.tumblr.com
Datos de contacto:  gabrielmielesg@gmail.com

Cristina de Castro: Fuerzas que surgen

La pintora colombiana plantea una renovación de los valores abstractos.

[show_hide title=»Carlos Fernando Quintero V.»]Carlos Fernando Quintero V. es un historiador de arte y artista.[/show_hide]

Hace exactamente un siglo, en 1911, se concretaba uno de los proyectos artísticos más ambiciosos y significativos del siglo XX. Conocido como El Jinete Azul (Der BlaueReiter en Alemán), el proyecto reunía, entre otros artistas, a sus creadores (Wassily Kandinsky y Franz Marc) y a artistas radicados en Berlín como August Macke, Gabriele Münter, Alexei von Jawlensky y Marianne von Kefferin y Paul Klee. Fue el inicio de lo que hoy llamamos Arte Abstracto, que ha tenido una evolución interesante y vertiginosa a lo largo de este siglo.

Cien años después, Cristina De Castro parece retomar la senda fructífera de los artistas europeos, renovando sus premisas creadoras y conceptuales. La coherente continuación con su serie de pinturas inmediatamente anterior (“Volcanes”), “Fuerzas que surgen” plantea una renovación de los valores abstractos. Aquí, el color toma un papel relevante. Más que tener una significación especial, De Castro traduce sus emociones en valores cromáticos, en donde los colores primarios saltan a la vista. Además, las obras muestran trazos fuertes y decididos que realzan los valores cromáticos y fortalecen la voluntad expresiva de la artista.

Consecuente con el renacer después de la catástrofe, “Fuerzas que surgen” nos plantea un renacer que en primer momento es artístico y pictórico, pero que además se puede relacionar con la situación geopolítica actual, haciendo eco de los aires de cambio que afectan Medio Oriente, Europa y América. Sin ser necesariamente política, las pinturas de De Castro aluden a las emociones y sensaciones del momento actual, de una manera positiva y esperanzadora; no nos muestran el momento violento y catastrófico. Sus obras se ubican en un momento después de lo que se puede considerar catástrofe. Nos muestran fuerzas vitales que confluyen en la recomposición del universo, desde el encuentro con lo natural. Se establecen así como elementos reconstitutivos y hasta medicinales.

De Castro nos ofrece así una serie sólida y contundente de pinturas que con títulos sugestivos como “Evolución”, “Soplan nuevos vientos”, “Contrastes y contrapuntos” o “Cálida Tarde”, nos plantea espacios de reflexión, paz y esperanza en medio de los conflictos constantes y continuos de nuestra cotidianidad o del mundo actual. Esperanza, paz y reflexión que son a la vez necesarias y premonitorias, como un deseo positivo para el futuro inmediato y próspero.

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OLYMPUS DIGITAL CAMERACristina de Castro ha realizado exposiciones tanto individuales como colectivas. Ha expuesto en Colombia, España, México y Estados Unidos. Su obra hace parte de colecciones privadas en países como Francia, Alemania y España. Reside actualmente en Bogotá.

‘Between’

In this autobiographical short, filmmaker Fernando Lara challenges the notion of belonging and gives a glimpse into a life lived between two cultures.

«Between« is a short documentary based on filmmaker Fernando «Nano» Lara’s struggle to identify the culture to which he belongs. The film focuses on the major parts of Lara’s life, from his childhood in Ecuador to his adolescent and adult life in the United States. «Between» challenges the perception of belonging to just one culture and what it is like to live between two different worlds.

Pic NanoBorn in Urcuqui, Ecuador, Fernando “Nano” Lara is an independent filmmaker based in Salt Lake City, Utah. He is currently pursuing a bachelor’s degree in film and media arts as well as bachelor’s degree in mass communications in new media at the University of Utah. Lara is the official director/editor for Feel Good Music Coalition, a hip-hop organization in Salt Lake City, and the founder of the independent film production company Fill It In Productions, LLC. His achievements include: official selection for the 2012 Radio From Hell Film Festival, second place at the «What’s Your Muse» video contest at the University of Utah, featured in the showcase PROVOCATIONS in October 2012, nominated for filmmaker of the year by RAW Artists Salt Lake City.

Urabá Conexión: En busca de la tierra prometida

El colectivo musical rescata la vibrante tradición musical del Caribe colombiano con la fusión de ritmos urbanos.

por Betty Aguirre-Maier
Entremares Magazine

 

Cortesía de Urabá Conexión
Cortesía de Urabá Conexión

Urabá, “tierra prometida” en lengua katía, es un territorio lleno de contrastes, y no es para menos. Un cruce de caminos entre el Pacífico, el Atlántico y tierra panameña, esta región ha sido hogar de grupos indígenas como los kuna y los emberá katío y un obligado paso de migrantes. Con una tradición vibrante y dinámica, forjada por su composición multiétnica y pluricultural, Urabá también ha sufrido de los estragos del conflicto armado que ha azotado a Colombia durante más de medio siglo.

Es en esta paradójica tierra donde nace el colectivo musical Urabá Conexión, un proyecto que busca resaltar la riqueza musical de Urabá y promover la paz a través del arte, según su líder Juan Henao.

Las semillas de este proyecto, de hecho, empezaron a germinar a cientos de kilómetros de Urabá, en Bogotá, donde Henao realizó sus estudios musicales. Después de nueve años en la capital colombiana, Henao decidió regresar a su ciudad natal de Carepa, en el departamento de Antioquia, para armar un estudio de grabación desde el cual fomentar y proyectar la tradición y el talento musical de la zona.

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Cortesía de Urabá Conexión

 

Y es que para Henao, la posición geográfica de Urabá tiene tanto aspectos positivos como negativos. La porosidad costera ha permitido la llegada rampante de géneros musicales como el reggaetón que tienden a relegar la música tradicional de la zona, pero que también presentan la posibilidad de fusión e hibridez. Así, en manos de Urabá Conexión, el reggaetón se fusiona con, por ejemplo, el bullerengue (un género de danza y música cumbia predominante en la zona del Darién panameño y el Caribe colombiano). El objetivo es simple, dice Henao: “[crear] un ritmo que incluya las varias culturas que convergen en la zona”.

El video “Las cruces”, dirigido por la realizadora audiovisual Simona Malaika y presentado en esta edición de Entremares Magazine, es un acertado intento por mostrar al mundo “la cotidianidad de la región”, la geografía y las tradiciones que los une e identifica. Pero más allá de este intento didáctico, Urabá Conexión quiere despojar a la región de la imagen de violencia formada durante años de conflicto armado y devolverle la calidez y riqueza que tuvo en un tiempo.

[alert type=»yellow»]Urabá Conexión El colectivo musical Urabá Conexión está integrado por: Carolina Peralta, cantante; John F. Garcés, rapero; Carlos M. Henao, bajista; Mauricio Chaljub, trompetista; Jorge E. Chica P., saxofonista; Javier Reales N., percusionista; Mauricio Araya S., DJ; Roni Valdez C., artista invitado; y, Juan Henao (Juan Nativo), baterista, productor y director.[/alert]

IMG_9565Juan Henao (Caracoli, Colombia, 1983). Músico, percusionista y productor musical, director del colectivo Urabá Conexiòn. A los 15 años empieza su carrera musical en el municipio antioqueño de Carepa. Estudió música con la Sinfónica Juvenil de Colombia y cursó algunos semestres de producción musical en la universidad de San Buenaventura. En 2012 inicia el proyecto de rescate de la música tradicional de la zona, el bullerengue, con el grupo Bananeras de Urabá de Turbo, Pabut. Como complemento de este proceso funda su sello musical Nativo Records.